Cet article a été publié une première fois dans la revue HISTOIRE QUÉBEC, volume 20, numéro 2. Il est reproduit avec l’aimable autorisation des Éditions Histoire Québec.

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Par Pierre Cécil

Pierre Cécil est vice-président de la Société d’histoire Appartenance Mauricie, société d’histoire régionale depuis 17 ans. Aujourd’hui retraité, il enseigna l’histoire au secondaire pendant 35 ans. Il siège depuis 15 ans au conseil d’administration de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec. Parallèlement a l’enseignement, il mena une carrière d’officier avec le 12e Régiment blindé (Milice) de Trois-Rivières pendant 25 ans. Depuis plusieurs années, il est également membre du conseil d’administration du Musée militaire de Trois-Rivières, considéré comme l’un des beaux musées privés au Canada. De plus, depuis 1998, Pierre Cécil tient le rôle d’aide de camp auprès du lieutenant-gouverneur du Québec lorsque ce dernier se déplace en Mauricie.

La bataille de la crête de Vimy qui se déroula au cours de la Première Guerre mondiale entre les 9 et 14 avril 1917 est considérée par nombre d’historiens et d’auteurs comme un moment déterminant pour le Canada, celui où le pays sortit de l’ombre de la Grande-Bretagne et se sentit capable de grandeur. C’est à cette bataille que les soldats canadiens acquerront la réputation de troupes redoutables et efficaces. Mais cette victoire coûta au Canada plus de 10 500 morts et blessés.

La Première Guerre mondiale, que déclencha l’assassinat du prince héri­tier d’Autriche François Ferdinand et de sa femme en visite à Sarajevo, en Bosnie, par Gavrilo Princip, membre du mouvement séparatiste serbe La Main noire amena pour la première fois les grandes puissances1 de la planète à s’affronter. Ses dimensions humaines, économiques, militaires et géographiques sont alors sans précé­dent dans l’histoire de l’humanité.

Le centenaire de ce conflit mondial est à nos portes. En effet, c’est le 29    juillet 1914 que les premiers bombardements se sont fait entendre à Belgrade (en Serbie). Ce fut l’un des conflits les plus meurtriers de l’ère moderne. Bilan : 9 millions de morts, 30 millions de blessés et une refonte considérable de la carte géopolitique avec ses nombreux et durables dommages collatéraux.

L’illusion d’une guerre courte s’effondre après l’échec de l’offensive allemande sur la Marne en septembre 1914. Durant les années 1915 à 1917, on assiste à l’enterrement des armées dans les boyaux étroits des tranchées. De part et d’autre, les combats acharnés font des centaines de milliers de victimes et laissent les armées ennemies sur des positions inchangées. Le nombre minimal de victimes s’élève à 58 000 morts et blessés pour l’Empire britannique au premier jour de la bataille de la Somme et à plus de 1 265 000 des deux côtés pour la durée de cette offensive.

Importance stratégique de la crête

Vimy est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Nord-Pas-de- Calais. La crête de Vimy s’étend sur huit kilomètres suivant un axe nord- ouest sud-est, juste au nord d’Arras. Elle domine de 110 mètres les basses terres environnantes, et un haut col mène à la côte 145 (nombre de mètres au-dessus de la mer), là où se dresse aujourd’hui le monument commé­moratif. Elle est l’un des points stra­tégiques d’importance capitale pour l’Allemagne. De son sommet, on voit tout ce qui se passe dans les tran­chées ennemies, et elle protège aussi les mines de charbon de Lens servant à l’économie allemande. Prise par les Allemands au début de 1914, elle fut transformée en forteresse quasiment imprenable. Trois rangées de tran­chées protégées par des ceintures de barbelés couvrent le versant occi­dental de la crête. On retrouve tout au long de celle-ci d’imposantes redoutes en béton et des abris étanches à l’eau souvent munis du téléphone et de l’électricité. Un réseau de chemin de fer permet un ravitaillement rapide en munitions et nourriture. De plus, en deux ans d’occupation, les défenseurs ont creusé un important réseau souter­rain miné permettant de faire sauter l’ennemi en approche par en dessous.

Carte du nord-ouest de l'Europe lors de la Première Guerre mondiale. (Source : Musée canadien de la guerre)

Carte du nord-ouest de l’Europe lors de la Première Guerre mondiale.
(Source : Musée canadien de la guerre)

Durant les deux années (1914-16) précédant la tentative des Canadiens de s’emparer de la crête, les Français et les Britanniques ont perdu plus de 150 000 hommes lors de nom­breux assauts avortés. Comme l’a fait remarquer un fantassin par la suite, Vimy «était le point central d’un immense cimetière».

Mission des Canadiens et préparation au combat

Au début de 1917, les Alliés ont confié à l’armée canadienne la mission de prendre la crête de Vimy. Il fallait coûte que coûte réussir à faire cette percée qui échouait toujours. Le commandement fut confié à un général britannique d’expérience et compétent, le lieutenant-général sir Julian Byng3.

Dans la vision de Byng, la prise de la « butte de la mort » devait se dérouler de manière rapide et effi­cace, et ce, afin d’éviter les carnages de la bataille de la Somme. Il n’était pas question de lancer vers une mort certaine, vague après vague, des hommes alignés en espérant que les plus nombreux l’emportent. Après l’assaut initial, ceux des fantassins qui ont, par chance, réussi à traverser le no man’s land parsemé de barbelés (qui devaient avoir été détruits par l’artillerie) se retrouvent devant des troupes potentiellement en parfaite condition de combat, étant donné que l’artillerie n’a pas réussi à détruire la tranchée de tête. Si cette première tranchée est prise, ils doivent s’at­tendre à de féroces contre-attaques allemandes. Byng analyse donc les solutions à ces différents problèmes considérés comme majeurs : organi­ser l’avancée des troupes, gérer leur moral, précision et efficacité de l’ar tillerie et s’entraîner à résister aux contre-attaques.

Aspect d’un des nombreux tunnels creusés en préparation de l’attaque. (Source : http://carlpepin.com/)

Aspect d’un des nombreux tunnels creusés en préparation de l’attaque. (Source : http://carlpepin.com/)

Comment régler les problèmes des attaques passées

Les Canadiens devaient planifier et répéter avec soin leur attaque afin de s’emparer de cette position. On réorganise les bataillons d’une façon qui fait du peloton (33 hommes) un organisme combattant plus équili­bré. Chaque peloton sera divisé en sections de fusiliers, de grenadiers, d’utilisateurs de grenades à fusil ou de mitrailleuses Lewis apportant une puissance de feu additionnelle. Il se transformera ainsi en une unité capable, par ses propres moyens, de conquérir et de conserver le terrain dans une mesure jusque-là inconnue. Avant ce moment dans la guerre, lors­qu’une partie de l’attaque rencontrait une grande résistance, tout l’élan était brisé, et on envoyait encore plus d’hommes pour reprendre l’offen­sive, augmentant ainsi de beaucoup les pertes inutiles.

Selon Byng, il faut renforcer le succès et non l’échec ainsi : « Si une division ou une brigade est tenue en échec, les unités qui la flanquent ne doivent en aucun cas interrompre leur progression. Elles avanceront elles- mêmes de manière à envelopper l’emplacement fortifié ou le centre de résistance qui fait obstacle. C’est en fonction de cet objectif qu’on lancera les réserves derrière les sections de la ligne où l’avance réussit, et non celles où elle aura été retenue. »

À la Somme, au début des combats, quand les officiers étaient abattus, les survivants ne pouvaient pas aller de l’avant parce qu’ils manquaient de renseignements. À la crête de Vimy, l’infanterie (caporal en montant) reçut des cartes plus récentes, plus concises du terrain et contenant les observa­tions prises avec des ballons (essai pour la première fois) et des avions, et fut instruite dans des champs de bataille simulés (maquette précise du terrain). Chaque soldat pouvait l’étudier à sa guise et connaître son objectif et celui de ses voisins. Cette structure de commandement décen­tralisée va permettre aux soldats des différents pelotons de poursuivre leur avancée.

Utilisation maximale de l’artillerie

Le tir d’obus à la Somme avait été très instructif, mais des centaines de milliers d’obus avaient été pratique­ment inefficaces, parce que leur déto nateur n’était pas assez sensible pour exploser au contact des barbelés. Le détonateur du nouvel obus no 106 explosant sur impact servait à mieux battre en brèche les barbelés ainsi que d’autres obstacles.

Andrew McNaughton, officier de contre-batterie et scientifique ayant étudié à McGill, invente avec l’aide d’un nouvel appareil, « l’oscillos­cope », une méthode permettant de déterminer avec précision l’empla­cement des pièces allemandes avec le flash provenant de la bouche du canon lorsqu’il fait feu. De plus, grâce au réglage du tir par avion, au repérage par le son et par éclats, la majorité des positions des canons ennemis avaient été localisées. De sorte que, lors de l’attaque, 83 pour cent des 212 canons allemands avaient été neutralisés.

On perfectionne les barrages d’artil­lerie en utilisant la technique du feu roulant : toutes les trois minutes, l’artillerie tirera une salve 100 mètres devant la vague d’infanterie. Cette technique nécessite un véritable entraînement de coordination entre l’infanterie et l’artillerie, surtout sans l’existence des moyens de communi­cation radio modernes.

Des unités de spécialistes tels que des mitrailleurs et des artilleurs entraînés sur des canons allemands devront utiliser les pièces prises à l’ennemi et se positionner afin d’être capables de repousser les contre-attaques, ceci dans le but d’éviter le problème d’avoir à transporter nos pièces lourdes lors d’une avancée rapide.

Tunnels

Au mois de mars 1917, les ingénieurs de l’armée canadienne avaient plani­fié la construction de 11 000 verges (10 km) de passages souterrains, de tunnels qui reliaient les zones aux tranchées du front. Ce qui permettait d’amener les hommes jusqu’au lieu de l’assaut en toute sécurité. Le cal­caire enlevé était mis dans des sacs et jeté la nuit dans des cratères d’obus. La douzaine de tunnels creusés, tota­lisant six kilomètres, étaient pourvus d’eau, d’électricité et de téléphones. À plusieurs endroits, sous les lignes allemandes, on place de puissants explosifs destinés à faire sauter le moment venu des points clés forti­fiés et leur garnison. Le tunnel le plus fameux était le Goodman, long d’un kilomètre et assez haut pour qu’on puisse s’y tenir debout.

Objectif et plan pour l’assaut

Dans son ensemble, le plan de l’assaut est simple : une destruction massive des positions ennemies par l’artillerie suivie d’un assaut frontal. L’attaque doit se dérouler en cinq phases. Il s’agit d’abord de la prise de la ligne noire, à moitié de la crête, puis de la ligne rouge, la côte 145 et la ferme La Folie, suivie de la ligne bleue et de la ligne brune, et enfin du « bourgeon ».

Byng a établi un échéancier précis pour chaque division. L’assaut com­mencera à 5 h 30, après un bombar­dement intensif de plusieurs jours sur les positions allemandes. Après la prise de la ligne noire, toutes les divisions font une pause de 40 minutes afin d’assurer leur position

sur la crête. Puis la ligne rouge atteinte, on s’arrête deux heures et demie pour fortifier l’endroit et avancer quelques pièces d’artillerie. À ce moment, les troupes de réserve doublent celles du front et foncent sur la ligne brune, la prennent et la sécu­risent. Alors, il sera possible d’orga­niser un assaut sur le « bourgeon », la côte 145, le point le plus élevé de la crête. Le plan de Byng était si bien préparé qu’il n’avait qu’à attendre afin de monter féliciter ses hommes sur la crête.

Préliminaires avant l’attaque et déclenchement du combat

Le 20 mars 1917, comme prévu, la moitié de la puissance d’artillerie ouvre le feu afin de détruire systématiquement les places fortes et les batteries allemandes. Le 2 avril, la totalité des 983 pièces crache le feu afin de détruire routes, tranchées, lignes de communication de toutes sortes. En tout, près d’un million d’obus furent tirés durant les préli­minaires de l’attaque. De grandes parties de tranchées du front furent détruites; les défenseurs perdirent la tête, tous se tapissaient dans leurs abris, coupés du monde extérieur. Le 8 avril, la nuit précédant la bataille, près de 30 000 hommes empruntent les tunnels profonds, cachés de l’en­nemi et protégés de ses obus. D’autres s’infiltrèrent dans les tranchées de devant et s’installèrent dans la boue. Les quatre divisions du corps cana­dien étaient alignées sur un front de sept kilomètres. C’était la première fois qu’ils allaient tous ensemble participer à un même combat.

À 5 h 30, le 9 avril, un unique canon retentit au loin, et sur ce signal, t’enfer se déchaîne. Toute l’artillerie tonne et les mines souterraines bour­rées d’explosifs font voler en éclats les positions allemandes. L’infanterie, protégée par le barrage d’artillerie, se lève et fonce vers les tranchées enne­mies. Pendant trois minutes les obus pleuvent sur la première ligne, puis le tir avance de 100 mètres toutes les trois minutes au fur et à mesure que l’infanterie progresse.

Terrés dans leurs abris, les Allemands pris par surprise n’ont pas le temps de regagner leur poste pour se défendre. Il y eut beaucoup de luttes sauvages. On se servit de grenades, d’armes à feu et de baïonnettes pour nettoyer les positions ennemies. La première ligne est prise sans difficulté, mais la seconde offre plus de résistance. Comme prévu, les réserves enjam­bent le front et prennent la relève.

La 4e Division a des difficultés à s’emparer de la côte 145, point le plus élevé de la crête. Vers 18 h, la 11e Brigade, dont font partie les sol­dats du 85th Highlanders, mal entraî­nés et peu expérimentés, se lance à l’assaut, et les soldats néo-écossais, sans appui de l’artillerie et armés de leur courage et d’une grande déter­mination chassent les Allemands devant eux. La côte 145 tombe en fin de soirée. Le 12 avril à 6 h, le « bour­geon » est sécurisé. Suivant le plan d’attaque de Byng, tout s’est déroulé de façon efficace. Les Canadiens ont gagné la crête au prix de 3598 morts et 7104 blessés.

Servants de mitrailleurs Vickers se préparant à une contre-attaque qui ne viendra jamais après la prise de la crête de Vimy. (Source : Internet)

Servants de mitrailleurs Vickers se
préparant à une contre-attaque qui
ne viendra jamais après la prise
de la crête de Vimy.
(Source : Internet)

Impact et conséquences tactiques de la bataille

Ce fut une défaite importante pour l’ennemi allemand, qui réévaluera sa doctrine défensive sur le front ouest. On ne construira plus, en première ligne, d’abris enterrés à une profon­deur de plus de deux mètres. Termi­nés les abris creusés à dix mètres sous terre, mais au sortir desquels on pou­vait être accueilli « chaudement »; c’est ce qui s’est produit à Vimy.

D’un point de vue militaire, la bataille de la crête de Vimy est un exemple du passage des batailles du 19e siècle au combat moderne de la guerre totale. La « guerre de la forteresse » laisse la place à une tactique du champ de bataille et à une stratégie tournée vers un mouvement qui n’échouent plus sur les défenses ennemies, ce qui cau­sait des pertes humaines effroyables.

On assiste à une excellente coordi­nation entre le choc et le feu (artil­lerie), ce qui contribue ainsi à briser l’impasse stratégique du front sta­tique. À la suite de Vimy, l’année 1918, la plus meurtrière pour l’armée allemande, on renoue avec le mouve­ment. La coordination parfaite entre la puissance du feu roulant et la pro­gression de l’infanterie de choc sur les positions ennemies amènera un déblocage sur le front occidental et l’accélération de la fin du conflit.

Des soldats canadiens consolident leur position. (Source : Canada, Unité et diversité, Hamelin et Ouellet)

Des soldats canadiens consolident leur position.
(Source : Canada, Unité et diversité,
Hamelin et Ouellet)

Conclusion

La bataille planifiée avec préci­sion et lancée brillamment avait été un triomphe d’armes combinées qui avaient donné une avance de 4 500 verges (environ 4 km), la plus grande qu’aient eue les Alliés jusque- là. La victoire avait démontré com­bien les Canadiens avaient appris

depuis les batailles d’Ypres en avril 1915. Malheureusement, la bataille de Vimy n’avait pas changé le cours de la guerre. Il n’y eut pas de tenta­tive d’exploiter la percée faite par les gars de Byng.

La prise de la crête de Vimy fut plus qu’une simple victoire sur le champ de bataille. Pour la première fois, les quatre divisions canadiennes, composées d’hommes de partout au Canada, attaquèrent ensemble. Le brigadier-général E.E. Ross déclara après la guerre : « Au cours de ces quelques minutes, j’ai été témoin de la naissance d’une nation. » (Le 22e Bataillon canadien-français qui a participé à la bataille deviendra le 22e Royal Regt.) Par la suite, Vimy est devenue un symbole du sacrifice du jeune Dominion. En 1922, le gouver­nement français céda à perpétuité au Canada la crête de Vimy et les terrains avoisinants. Le marbre blanc et les émouvantes sculptures du Mémorial de Vimy (1936) évoquent le souvenir des 11 285 Canadiens morts en France sans sépulture connue.

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Notes

1      Triple entente – 1914 : Serbie, Russie, France, Belgique, Grande-Bretagne – 1915 : Italie – 1916 : Roumanie – 1917 : États-Unis, Grèce Triple alliance – 1914 : Autriche-Hongrie, Allemagne – 1915 : Bulgarie.

2      Armée : Ensemble des forces militaires d’un État – Corps d’armée : Au Canada : comprend trois divisions ou plus, et chaque divi­sion est composée de trois brigades – Une division d’infanterie au Canada est composée de 12 000 à 15 000 hommes – Une brigade compte de 4 000 à 5 000 hommes au Canada et est composée de : Trois bataillons d’infanterie (700 à 900 hommes chacun); un régiment blindé; un régiment d’artillerie; un escadron de transmis­sion; un bataillon de service; un peloton de police militaire; un escadron tactique d’hélicoptères; une compagnie d’ambulances; un quartier général commandé par un brigadier général.

3      C’est à son subordonné, le major-général Arthur Currie, Canadien d’origine et commandant de division, qu’il confiera le soin de préparer le plan stratégique qui lui permettra de prendre la crête de Vimy. Le leadership et le sens de l’organisation dont il fera preuve à la crête de Vimy l’amèneront à commander le premier corps national canadien comme lieutenant-général. C’est à ce titre qu’il remportera les victoires de la Côte 70, de Lens, de Passchendaele et de l’offensive des Cent-Jours.

 

Bibliographie

Chavot, Pierre, Morenne, Jean-Denis, L’ABCdaire de la Première Guerre mondiale, Paris, Flammarion, 2001, 220 p.

Pimlott, J., Carrier, F., Conflits du xxe siècle, La Première Guerre mondiale, Paris, Gamma-Trécarré, 1988, 230 p.

Boissonneault, Charles-Marie, Histoire politico-militaire des Canadiens-Français, 1763 à 1945, Trois-Rivières, Éditions du Bien public, 1967, 310 p.

François, Denis, François, Josette, Haurez, Rosemonde, L’époque contemporaine, Paris, Bordas, 1971, 288p.

Greenhous, Breton, Harris, Stephen J., Le Canada et la bataille de Vimy, Montréal, Éditions Art Global, 1992, 149 p.

Brochure-souvenir, Le Mémorial de Vimy, Ottawa, Direction des affaires publiques, Affaires des anciens combattants, Canada, 1982, 24 p.

Revue, Légion, avril 2007, août 2011, avril 2012.

Battle of Vimy Ridge – Wikipedia, the free encyclopedia.