Par Sébastien Vincent

Extrait légèrement modifié par l’auteur de son mémoire de maitrise intitulé La campagne de libération de l’Europe de l’Ouest (6 juin 1944 – 8 mai 1945) à travers les récits autobiographiques et les romans publiés par des combattants québécois francophones, Département d’histoire, Université du Québec à Montréal, 2007. Ce mémoire constitue la pierre d’assise de son plus récent ouvrage intitulé Ils ont écrit la guerre (VLB, 2010).

Les chiffres entre parenthèses renvoient aux notes placées en fin de texte.

Des soldats canadiens débarquent à Juno Beach, en Normandie.

 

On commémorera en juin 2010 le 66e anniversaire du Débarquement en Normandie, début de la campagne de libération de l’Europe de l’Ouest qui a pris fin le 8 mai 1945 avec la reddition de l’Allemagne nazie.

De quels livres dispose-t-on pour mieux connaitre cette opération du point de vue canadien et québécois?

Pour connaître l’apport de la Première Armée canadienne aux opérations durant les 333 jours de la campagne, je réfère à ce que l’historien Henry Rousso appelle les vecteurs de la mémoire. Ceux-ci constituent en fait les lieux d’élaboration et de diffusion des représentations du passé. Il y a les vecteurs officiels, qui relèvent de l’État et de ses institutions, les vecteurs associatifs, constitués par les groupes sociaux partageant une expérience commune, les vecteurs savants regroupant les études universitaires ainsi que les vecteurs culturels.

Les vecteurs officiels

Les vecteurs officiels réfèrent aux ouvrages produits par la Défense nationale et le Ministère des Anciens Combattants du Canada. La référence obligée, mais un peu datée dans son approche, demeure La Campagne de la Victoire, le troisième volume de l’Histoire officielle de la participation de l’Armée canadienne à la Seconde Guerre mondiale de C. P. Stacey (1906-1989), chef de la Section historique de l’état-major de l’armée canadienne(1). Dans la plus pure tradition du récit de bataille traditionnel, l’ouvrage aborde les opérations vues « d’en haut ». S’appuyant sur de nombreuses cartes et croquis, il décrit les décisions du haut commandement et les grands mouvements de bataillons. Utile pour ses données factuelles, l’ouvrage contient aussi quelques pages portant sur l’entraînement des troupes, la topographie des champs de batailles, le soldat allemand, la vie de combat ainsi que le moral des troupes en mai 1945 et le rapatriement des soldats canadiens. Un incontournable devenu difficile à se procurer. Mais on peut en encore trouver un exemplaire chez les bouquinistes.

Deux synthèses abordent la campagne. Les ouvrages du lieutenant-colonel D. J. Goodspeed(2) et de Patricia Giesler(3) présentent la campagne de façon positive –il s’agit d’histoire officielle, rappelons-le, sans porter de jugement concernant, par exemple, l’efficacité et la motivation des forces canadiennes. On peut aussi lire Débarquement et offensives des Canadiens en Normandie de Reginald H. Roy, initialement paru en anglais sous l’égide du Musée canadien de la guerre et du Musée canadien des civilisations(4). L’ouvrage relate en détail les combats des Canadiens menés entre le 6 juin et la fermeture de la poche de Falaise (12 au 21 juin 1944). Les annexes contiennent des informations portant sur l’organisation des divisions, les armes, les véhicules et les chars utilisés lors de la campagne.

Ces quatre livres n’opèrent aucune distinction entre la participation des Canadiens français et celle des Canadiens anglais. Il faut attendre Les Canadiens français et le bilinguisme dans les Forces armées canadiennes de Jean Pariseau et de Serge Bernier publiés en 1987 pour mieux connaître l’apport de ces derniers au conflit(5). Cette étude présente, entre autres, les unités francophones ayant servi outre-mer et fournit des précisions concernant les officiers supérieurs francophones, la problématique de la conscription pour la défense du Canada et son impact sur la société canadienne, l’instruction militaire et la place du français et des francophones au sein de l’armée canadienne. C’est un livre important, car il est le premier à se pencher sur la minorité francophone dans l’armée canadienne.

Deux livres commémoratifs produits par la Direction -Histoire et Patrimoine de la Défense nationale du Canada sont parus pour le cinquantième anniversaire de la campagne (1994). S’inspirant du courant de l’histoire sociale et culturelle de la guerre, Normandie 1944, l’été canadien(6) et La Libération, les Canadiens en Europe(7) mettent en valeur l’histoire et le patrimoine artistique militaires canadiens. Fondés principalement sur des documents tirés de la collection du Service historique du ministère de la Défense et des Archives du Canada, ces ouvrages de belle facture regroupent des photographies, de la correspondance de militaires, des extraits de journaux intimes et des reproductions de toiles de peintres du front. Sans que les francophones y occupent une place spécifique, on peut y lire l’histoire de certains d’entre eux, comme celle de Jacques Dextraze des Fusiliers Mont-Royal ou de Léo Gariépy du 1st Hussars (blindés).

Il ne faudrait pas non plus négliger, les sites internet du Ministère des Anciens Combattants du Canada et celui du Musée canadien de la Guerre (Ottawa) qui présentent de nombreuses pages relatives à l’histoire de la campagne et une foule de fiches d’informations concernant différents aspects du conflit (9). 

Les vecteurs associatifs

Les vecteurs associatifs concernent les regroupements de combattants partageant l’expérience commune de la guerre, au premier chef, les régiments. Un seul régiment d’artillerie de langue française, le 4e Régiment d’artillerie moyenne, trois unités du Service de santé et quatre régiments d’infanterie francophones ont combattu en Europe de l’Ouest en 1944-45. Fait à noter, les quatre bataillons d’infanterie ont été répartis dans quatre différentes brigades, obligeant chacun d’entre eux à communiquer en anglais avec leur QG respectif.

Le 4e Régiment d’artillerie, le Royal 22e Régiment, le Régiment de Maisonneuve, les Fusiliers Mont-Royal et le Régiment de la Chaudière possèdent leur histoire régimentaire écrite par d’anciens membres(10). Une nouvelle histoire du R22eR faisant une part belle au quotidien des soldats est parue en 1999 sous la plume de Serge Bernier(11) alors que 2004 a vu la réédition de l’histoire du Régiment de la Chaudière par Jacques Castonguay, Armand Ross et Michel Litalien(12).

Ces livres offrent un point de vue complémentaire sur les opérations et permettent de suivre précisément le trajet emprunté par les régiments francophones, ce qui n’est pas chose aisée avec La campagne de la Victoire de C. P. Stacey. Ils constituent un outil aidant à la validation des témoignages en ce qui a trait aux lieux et aux dates. Par moments, on peut  les trouver un peu « aseptisés », pour reprendre l’expression de l’historien Jean-Pierre Gagnon(13). De fait, ils nous présentent parfois les hommes comme des héros infaillibles, en tout temps disciplinés et ignorant souvent la peur!

Il faut par ailleurs souligner la pertinence du site internet du Centre Juno Beach, un organisme sans but lucratif situé à Courseulles-sur-Mer (Normandie) auquel ont adhéré de nombreux vétérans canadiens. Ce musée met en valeur l’effort de guerre des Canadiens. Le site offre de nombreuses informations concernant les opérations menées en Europe de l’Ouest, les tactiques de combat, l’organisation des bataillons d’infanterie,  la formation des militaires, les armes et le quotidien des soldats durant la campagne(14).

Les vecteurs savants

Les vecteurs savants regroupent les travaux d’universitaires et d’historiens. Le tome XLI de l’Histoire de la province de Québec de Robert Rumilly (1897-1983) évoque la campagne, sans toutefois rien apporter à la connaissance de la participation militaire des francophones. Tout au plus y trouve t-on la mention de certaines unités et opérations(15). Il faut cependant lire l’excellent article de Jean-Yves Gravel paru en 1974 pour tracer avec plus détails le portrait des francophones au sein des trois corps d’armée, leurs sentiments face à la guerre, les événements liés à la crise de la conscription de 1942 et à celle des renforts de 1944(16).

Desmond Morton et J. L. Granatstein ont consacré deux ouvrages en anglais abordant la campagne sous l’angle socio-militaire. Le premier, A Nation Forged In Fire(17), contient deux chapitres résumant les opérations. Accompagné de cartes et de photographies, l’essai vise à commémorer l’implication du Canada dans le conflit. Le second est consacré à la campagne de Normandie et à plusieurs de ses héros dont plusieurs Canadiens français(18). Dans Une histoire militaire au Canada, Morton présente la dimension économique, politique et sociale du conflit sans s’attarder spécifiquement à la campagne. Cette synthèse met cependant en perspective la place des francophones au sein de l’armée, la répercussion de la guerre sur l’identité canadienne et l’évolution de l’aviation et de la marine(19). Pour sa part, le mémoire de maîtrise en histoire de Bruno Neveu (Université du Québec à Montréal) intitulé Perceptions et représentations de la participation des Canadiens aux campagnes militaires de 1944 et 1945 dans la presse régionale normande s’avère éclairant sur la perception locale de la participation des Canadiens aux opérations en Normandie(20).

Trois communications présentées au colloque tenu à Saint-Jean-sur-Richelieu en 1994 retiennent notre attention. Les actes de cette rencontre scientifique ont été publiés dans le Bulletin d’histoire politique. Edwige Munn s’attarde sur les troupes d’occupation canadiennes en Allemagne entre juillet 1945 et juin 1946 en insistant sur les raisons politiques ayant incité le Canada à participer à cette opération et sur les relations entretenues par les 25 000 militaires avec les vaincus(21); Serge Laroche évoque les relations entre les Français et les soldats canadiens en 1944(22) tandis que Serge Jaumain revient sur le rôle des Canadiens dans la libération de la Belgique (23).

Chefs guerriers, Perspectives concernant les militaires canadiens de haut niveau, un recueil d’articles plus ou moins habillement traduits, relate l’expérience d’anciens leaders militaires canadiens. Soulignons la contribution de Dean F. Oliver portant sur H.D.G. Crerar, le commandant de la Première armée canadienne durant la campagne, et de Roman Johann Jarymowycz sur le général Guy Simonds, commandant du 2e Corps d’armée canadien qui a fermé la brèche de Falaise(24) .

Dans mon mémoire de maitrise en histoire déposé en 2007 à l’UQAM sous le titre La campagne de libération de l’Europe de l’Ouest (6 juin 1944 – 8 mai 1945) à travers les récits autobiographiques et les romans publiés par des combattants québécois francophones, j’ai voulu savoir comment les fantassins et les artilleurs québécois francophones se sont représentés le champ de bataille et le quotidien au front pendant la campagne(25). J’ai retenu cinq récits, deux romans de guerre et un recueil de lettres évoquant la campagne la plus représentée parmi les témoignages publiés par des volontaires québécois francophones. Ces témoignages redonnent vie au conflit à partir de points de vue personnels qui permettent d’appréhender la dimension profondément humaine et intime de la guerre. En ce sens, ils constituent autant de « lieux de mémoire » de l’expérience de ces engagés volontaires.

Ma démarche s’inspire des travaux de John KeeganPaul FussellFrédéric Rousseau et de ceux de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne (Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker). Ces historiens proposent un changement de perspective radical dans l’étude de la guerre, appréhendée sous l’angle sociologique, culturel et anthropologique. Cette approche s’intéresse à la guerre vue « par le bas », ce qui permet l’exploration des représentations des combattants. Mon travail s’inspire aussi des lointains travaux de Jean Norton Cru (1879-1949) qui a classé, trié et analysé des centaines de témoignages publiés par des combattants des tranchées dans un ouvrage intitulé Témoins (1929).

Après avoir présenté les assises historiographiques et les critères ayant servi à l’élaboration du corpus, j’ai résumé la contribution des Québécois francophones à la campagne, puis présenté les sources. Ensuite, j’ai abordé les textes sous l’angle de la violence de guerre, de l’armement, des violences interpersonnelles entre belligérants, des blessures, de la mort, la représentation de l’ennemi. Ensuite, j’ai traité de la vie quotidienne au front et de la psychologie du combattant soumis aux attaques sensorielles et à la peur. Enfin, j’ai analysé trois moyens évoqués pour tenir face à la violence et à l’incertitude: le moral, l’esprit de corps et la religion.

Je ne voudrais pas passer sous silence la récente contribution à l’étude de la campagne de Normandie par l’historien Terry Copp. Dans Fields Of Fire, qui mériterait certainement une traduction française, l’historien s’inscrit en faux contre la perception longtemps acceptée de la faillite des Canadiens et de leur soi-disant incompétence lors de la bataille de Normandie. Son analyse porte sur le soldat lors de chaque opération menée par l’Armée canadienne. Il conclut que l’apport des Canadiens en Normandie a longtemps été sous-estimé alors que la supériorité numérique et matérielle alliée ainsi que l’efficacité de l’armée allemande ont largement été exagérées. Copp soutient plutôt que les Canadiens ont trouvé des solutions tactiques et opérationnelles flexibles et innovatrices qui ont accéléré la défaite de l’ennemi(26). On lira aussi la suite de ce travail dans Cinderella Army. The Canadians in Northwest Europe (1944-1945) (27).

Les vecteurs culturels

Les vecteurs culturels regroupent notamment le cinéma. Dans son mémoire de maîtrise en communication publié sous le titre Le cinéma d’une guerre oubliée, Louis Brosseau démontre que la Seconde Guerre mondiale occupe finalement peu de place dans la cinématographie québécoise (neuf films en tout alors qu’ils se comptent par centaines aux États-Unis et en Europe). Un seul film, Je suis loin de toi mignonne de Claude Fournier, évoque le débarquement dans une séquence de 69 secondes(28).

D’autres ouvrages à lire…

En 1993, Marjolaine Saint-Pierre consacrait une courte biographie à Léo Gariépy, un héros célébré en France, mais ignoré ici. Tombé dans l’anonymat à son retour au Canada, l’homme s’était pourtant illustré dans son char d’assaut à Courseulles-sur-Mer à l’aube du 6 juin(29). L’homme a fini ses jours en France… Pierre Vennat a consacré le dernier tome de sa trilogie Les Héros oubliés à la période comprise entre le Jour J et la démobilisation. On en apprend beaucoup sur le quotidien des soldats canadiens-français à partir des nombreuses citations colligées dans le quotidien montréalais La Presse(30). Sans index ni références autres que celles du journal, l’ouvrage perd malheureusement en valeur. Notons au passage que le thème de l’oubli traverse les titres de ces deux livres, signe d’un malaise historiographique caractéristique de l’époque de leur publication. En 2000 paraissait le dernier tome de la trilogie Le patrimoine militaire, d’hier à aujourd’hui (1872-2000). Un chapitre aborde plus particulièrement le théâtre d’opérations de l’Europe de l’Ouest. On y suit les troupes canadiennes à l’aide de croquis et de photographies(31).

Cet article n’a pas la prétention d’être exhaustif. D’autres ouvrages, articles et contributions à des colloques traitant de la campagne ont été publiés. Les lecteurs sont invités à en faire mention en laissant un commentaire comprenant, idéalement, la référence la plus complète possible pour chaque titre mentionné.

Ainsi, les lecteurs pourront bénéficier de nombreuses références sur l’une des importantes campagnes militaires de la Seconde Guerre mondiale à laquelle des milliers de Canadiens français ont pris part.

Bonne lecture!

Notes

1. C. P. Stacey, La campagne de la victoire, Les opérations dans le nord-ouest de l’Europe (1944-1945), Ottawa, Imprimeur de la Reine, 1960.

2. D. J. Goodspeed, Les Forces armées du Canada (1867-1967), Ottawa, Ministère de la Défense nationale, 1967. Ce livre est téléchargeable gratuitement à partir du site de Direction-Histoire et patrimoine de la Défense nationale du Canada.

3. Patricia Giesler, Souvenirs de vaillance, La participation du Canada à la Seconde Guerre mondiale, Ottawa, Affaires des Anciens combattants, 1981.

4. R. H. Roy, Débarquement et offensive des Canadiens en Normandie, Saint-Laurent, Éditions du Trécarré, 1986.

5. Jean Pariseau et Serge Bernier, Les Canadiens français et le bilinguisme dans les Forces armées canadiennes, 2 tomes, Ottawa, Service historique de la Défense nationale, 1987.  Ce livre est téléchargeable gratuitement à partir du site de Direction-Histoire et patrimoine de la Défense nationale du Canada.

6. Bill McAndrew, Donald E. Graves et Michael Whitby, Normandie 1944, L’été canadien, Montréal, Art Global, 1994.

7. Bill McAndrew, Bill Rawling et Michael J. Whitby, La libération, Les Canadiens en Europe, Montréal, Art Global, 1995. Ce livre est téléchargeable gratuitement à partir du site de Direction-Histoire et patrimoine de la Défense nationale du Canada.

8. Dean F. Oliver, « À l’ombre du corps d’armée, historiographie, les qualités de général et Harry Crerar », in Bernd Horn et Stephen Harris (dir.), Chefs guerriers, Perspectives concernant les militaires canadiens de haut niveau, Toronto, Dundurn Press, 2002, p. 103-120 et Roman Johann Jarymowycz, « Le général Guy Simonds, commandant et héros tragique », ibid, p. 122-161.

9. Site du ministère des Anciens Combattants. Site du Musée canadien de la guerre. Voir aussi la section Liens utiles sur ce site.

10. Comité d’officiers du Royal 22e Régiment, Histoire du Royal 22e Régiment, Québec, Éditions du Pélican, 1964; Jacques Gouin, Par la bouche de nos canons, Histoire du 4e régiment d’artillerie moyenne/4th Canadian Medium Regt (1941-1945), Hull, Gasparo, 1970; Les Fusiliers Mont-Royal, Cent ans d’histoire d’un régiment canadien-français (1869-1969), Montréal, Éditions du Jour, 1971 et Jacques Gouin, Bon cœur et bons bras, Histoire du Régiment de Maisonneuve (1880-1980), Montréal, Cercle des officiers de Régiment de Maisonneuve, 1980. Récemment, Pierre Vennat a produit une nouvelle histoire des Fusiliers Mont-Royal téléchargeable en format PDF.

11. Serge Bernier, Le Royal 22e régiment (1914-1999), Montréal, Art global, 1999.

12. Jacques Castonguay, Armand Ross et Michel Litalien, Le régiment de la Chaudière (1869-2004), Lévis, Le Régiment de la Chaudière, 2005.

13. Jean-Pierre Gagnon, « Les historiens canadiens-français et la participation canadienne-française à la Deuxième Guerre mondiale », in Serge Bernier, Robert Comeau, Béatrice Richard, Claude Beauregard et Marcel Bellavance (dir.), « La participation des Canadiens français à la Deuxième Guerre mondiale, mythes et réalités », Bulletin d’histoire politique, vol. 3, nos 3-4 (printemps-été 1995), p. 30.

14. Le Centre Juno Beach a été inauguré en 2004. 

15. Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec, tome XLI, Montréal, Fides, 1969.

16. Jean-Yves Gravel, « Le Québec militaire (1939-1945) », in Le Québec et la guerre, Montréal, Boréal, coll. « Études d’histoire du Québec », no 7, 1974, p. 78-108.

17. J. L. Granatstein et Desmond Morton, A Nation Forged In Fire, Canadians And The Second World War, Toronto, Lester and Orpen Dennys, 1989.

18. J. L. Granatstein et Desmond Morton, Bloody Victory, Canadians And The D-Day Campaign, Toronto, Lester and Orpen Dennys, 1994.

19. Desmond Morton, Une histoire militaire du Canada (1608-1991), Outremont, Athéna Éditions 2010.

20. Bruno Neveu, Perceptions et représentations de la participation des Canadiens aux campagnes militaires de 1944 et 1945 dans la presse régionale normande, mémoire de maîtrise en histoire, Montréal, UQAM, 2002, .

21. Edwige Munn, « Les troupes d’occupation canadiennes en Allemagne (juillet 1945-juin 1946) », in Serge Bernier, Robert Comeau, Béatrice Richard, Claude Beauregard et Marcel Bellavance (dir.), « La participation des Canadiens français à la Deuxième Guerre mondiale, mythes et réalités », op. cit., p. 47-55.

22. Serge Laroche, « Les Français et les soldats canadiens en France, 1944 », ibid, p. 73-85.

23. Serge Jaumain, « La présence des soldats canadiens en Belgique (1944-1945) », ibid, p. 86-99.

24. Dean F. Oliver, « À l’ombre du corps d’armée, historiographie, les qualités de général et Harry Crerar », in Bernd Horn et Stephen Harris (dir.), Chefs guerriers, Perspectives concernant les militaires canadiens de haut niveau, Toronto, Dundurn Press, 2002, p. 103-120 et Roman Johann Jarymowycz, « Le général Guy Simonds, commandant et héros tragique », p. 122-161.

25. Sébastien Vincent, La campagne de libération de l’Europe de l’Ouest (6 juin 1944 – 8 mai 1945) à travers les récits autobiographiques et les romans publiés par des combattants québécois francophones, Département d’histoire, Université du Québec à Montréal, 2007.

26. Terry Copp, Fields Of Fire, The Canadians In Normandy, Toronto, University of Toronto Press, 2003, p. 13-14.

27. Terry Copp, Cinderella Army. The Canadians in Northwest Europe (1944-1945), Toronto, University of Toronto Press, 2006.

28. Louis Brosseau, Le cinéma d’une guerre oubliée, Montréal, Vlb éditeur, 1998, p. 30-31.

29. Marjolaine Saint-Pierre, Léo Gariépy, un héros récupéré célébré en France, ignoré ici, Varennes, Éditions de Varennes, 1993.

30. Pierre Vennat, Les héros oubliés, L’histoire inédite des militaires canadiens-français de la Deuxième Guerre mondiale, tome 3, Du jour J à la démobilisation, Montréal, Éditions du Méridien, 1999.

31. Serge Bernier, Le patrimoine militaire canadien, D’hier à aujourd’hui (1872-2000), Montréal, Art Global, 2000. Ce livre est téléchargeable gratuitement à partir du site de Direction-Histoire et patrimoine de la Défense nationale du Canada.

 

Sébastien Vincent