Selon LeSoleil.com

 
(Québec) Il y a 100 ans, le 22e bataillon (canadien-français) livrait la sanglante bataille de Flers-Courcelette, en Picardie, dans le nord de la France. Trois jours et trois nuits d’enfer, auxquels le Musée du 22e régiment consacre une exposition de photos, d’oeuvres d’art et d’objets, jusqu’au 18 septembre, à la Citadelle de Québec.
 
«Nous comprenons très bien que nous allons à la boucherie», écrivait le lieutenant-colonel Louis-Thomas Tremblay dans son journal, la veille du combat. «La tâche paraît presque impossible avec si peu de préparation dans un pays que nous ne connaissons pas du tout. Cependant, le moral est extraordinaire et nous sommes déterminés de prouver que les Canayiens ne sont pas des slakers.»

Le lieutenant-colonel ne s’était pas trompé. Sur les 900 soldats et officiers qui participent à l’attaque, moins de 150 vont revenir indemnes. Des dizaines d’hommes sont pulvérisés par les bombardements de l’artillerie allemande, avant même de partir à l’assaut.

Une célèbre image représente les combats sans merci qui se déroulent autour des ruines d’une raffinerie de sucre à Courcelette, le 15 septembre 1916.