Nous soulignons aujourd’hui la parution d’un nouveau témoignage de guerre publié aux Éditions JCL. Il est le fruit de diverses interviews menées par Marilou et Martine Doyon auprès de leur grand-oncle, Germain Nault.
Enrôlé volontairement en septembre 1941, Germain Nault est envoyé en Angleterre après un entrainement des plus exigeants au camp de Valcartier, près de Québec. Après le tristement célèbre Débarquement de Normandie, il prend part aux différentes campagnes alliées, en support au Régiment de la Chaudière.
En voici le résumé concocté par l’éditeur.
On ne guérit jamais de la guerre. On n’accepte pas d’y avoir tant souffert et on ne se sent guère plus soulagé d’y avoir survécu. On se prétend simplement chanceux. Une chose est sûre, c’est qu’une fois démobilisé, il faudra faire preuve de résilience pour le reste de sa vie. Bien des anciens combattants blessés dans leur cœur et leur corps ont tenté et tentent toujours d’oublier ces jours sombres où ils ont traversé rien de moins que l’enfer. Pourtant, lui-même protagoniste de la Seconde Guerre mondiale, Germain Nault veut se souvenir, afin que les sacrifices de ses frères d’armes n’aient pas été vains. Cet ancien militaire désire offrir ses réminiscences à la mémoire collective pour que son histoire ne s’éteigne pas avec lui, comme c’est le cas de trop d’anciens combattants. Par son témoignage, il révèle et célèbre le courage de ses pairs dans leur contribution à l’une des plus grandes guerres de l’histoire.
Dans ce récit captivant, Germain Nault relate son parcours au sein de l’Armée canadienne. Enrôlé volontairement en septembre 1941, il est envoyé en Angleterre après un entrainement des plus exigeants au camp de Valcartier, près de Québec. Après le tristement célèbre Débarquement de Normandie, il prend part aux différentes campagnes alliées, en support au Régiment de la Chaudière.
Le Débarquement de Normandie… il l’a vu, il le voit encore: ses amis blessés, tués ou maltraités. Il dut pourtant poursuivre sa route afin de combattre jour après jour sur les routes de l’ouest de l’Europe, toutes souillées du sang de milliers de victimes militaires et civiles. Bien des traumatismes auraient pu briser cet homme à tout jamais. Il a pourtant survécu en regardant droit devant lui et en imaginant un avenir meilleur.
Motivées par une volonté de préserver et de diffuser cet héritage familial hors du commun, Marilou et Martine Doyon ont longuement interviewé leur grand-oncle afin de récolter bribe par bribe ce précieux témoignage. Au fil des pages et des évènements plus spectaculaires les uns que les autres, le livre J’ai survécu au Débarquement nous dévoile un homme doté d’une personnalité attachante et forte. Car Germain Nault a eu le meilleur des alliés pour l’aider à sortir indemne de cette terrible expérience: le destin.
Source et extrait du premier chapitre : http://www.jcl.qc.ca/detail_livre/ai-survecu-au-debarquement/