Par Pierre Vennat
Texte inédit
- le major H. Bastien, de la liste spéciale d’officiers de Montréal à l’École spéciale de North Bay, en Ontario;
- le major A. G. V. Laverdure, de la 30e compagnie de réserve, à Ottawa, instructeur-chef pour le génie à Petawawa;
- le major Paul Sauvé, des Fusiliers Mont-Royal, futur brigadier général et futur premier ministre du Québec, instructeur chef de l’infanterie au camp de Farnham;
- le major C Lavallée, du Régiment de Châteauguay, instructeur-chef des mitrailleurs à Trois-Rivières;
- le major J.-E.-R. Roberge, du Corps canadien de l’intendance, instructeur-chef de l’intendance, à Lévis;
- le major S. Perron, de l’Artillerie à Québec, instructeur-chef de la Défense côtière à Halifax, en Nouvelle-Écosse;
- le capitaine C.-L. Grégoire, des Fusiliers de Sherbrooke, instructeur-chef des armes particulières à Long Branch, en Ontario;
- le capitaine de La Plante, du régiment de Maisonneuve, instructeur-chef des véhicules automobiles à Woodstock, en Ontario;
- le capitaine H. Dandurand, de la liste générale des officiers à Montréal, instructeur-chef des métiers militaires à Hamilton, en Ontario;
- le major V. Harton, du Régiment de Montmagny, instructeur-chef de l’administration à Sainte-Marguerite.
Le poste d’instructeur-chef des magasins militaires à Barriefield en Ontario restait à combler.
Dans la plupart des domaines, les canadiens français étaient toutefois nettement minoritaires. Ainsi, aux bureaux du juge-avocat, ils n’étaient que deux sur 11; à ceux du chef de l’état-major, 18 sur 110, à ceux de l’adjudant général et du directeur général de l’armée de réserve, 18 sur 211, à ceux du quartier-maître général, 2 sur 47, à ceux du maître général de l’artillerie, 4 sur 149. Le major général Tremblay, quant à lui, n’était que l’un des six inspecteurs généraux de l’armée canadienne.
Aux bureaux du ministre et du sous-ministre, on retrouvait le major A. Lemay et le lieutenant J-C. Sarault. À ceux du juge-avocat général, le capitaine P.-L. Belcourt et le lieutenant O. Godbout.
Aux bureaux du chef de l’état-major, les lieutenants J.-P.-G. Dunn, J-G. C. Smiths,H. Champagne, R. Robichaud, Y. Guérin, C.-T. Veniot et C.L. Charbonneau, les capitaines R.-M. Séguin, L. Lamontagne, R. Duchesne et R. Ste-Marie, les majors A. Leduc, W.-A. Croteau, C.-E. Barrette, J. Lafontaine, Pierre Daviault et P. Bousquet et le colonel J.-H. Chaballe.
Aux bureaux de l’adjudant général et du directeur général de l’armée de réserve, les lieutenants M. Bordet, R.-G.M.-J. P)aules, C. Bernard, J. W. Drolet et J.-M. Poirier, les capitaines J.-E. Crows, L.-A. Duhamel, Y. Bernier, L,-C. Archambault, J. Martin et C.-E. Gernaey, les majors H,-D, Saint-Pierre, C.-E. Trépanier, C. Bouthillier et C. Lavigne, le lieutenant-colonel C.-L. Laurin et le colonel P.-A. Piuze. Aux bureaux du quartier-maître général, le major E. Desjardins et le brigadier général E.-J. Renault. Aux bureaux du maître général de l’artillerie, le lieutenant J.-P. Dorion, les capitaines W.-R. Pacaud et G.-A.-E. Couture et le brigadier général A. Thériault.
Le lieutenant-colonel J.-Gustave Raymond était, quant à lui, attaché au bureau des administrateurs des allocations aux personnes à charge.
Par ailleurs, certains officiers occupaient des fonctions vraiment militaires, bien qu’ils aient été soumis à une autorité autre que celle des forces armées. C’était notamment le cas du major général Léo-Richer LaFlèche, sous-ministre des Services nationaux de guerre, du brigadier général A. Thériault, directeur des arsenaux fédéraux, du lieutenant-colonel Henri Desrosiers, sous-ministre de la Défense nationale et du major Georges Benoît, directeur de la mobilisation ainsi que du capitaine G.-A.E. Couture, des arsenaux.
Le major général P.E. Leclerc, alors âgé de 49 ans, fier de ses origines françaises et parlant d’ailleurs l’anglais avec un léger accent français, était le premier Canadien français à commander une division, la 7e Division canadienne, dont la devise était efficacité et ardeur.
Engagé comme volontaire en 1915, Leclerc était simple sergent dans le corps des ingénieurs dans les Flandres, lorsqu’il gagna la Médaille militaire (M.M.) avec un détachement du 22e Bataillon (canadien-français). Il termina la Première Guerre mondiale avec le grade de capitaine.
Leclerc aimait rappeler qu’il avait commencé sa carrière militaire comme simple soldat dans le Génie et sa carrière civile comme simple apprenti électricien au salaire de 8 cents l’heure, ce qui ne l’avait pas empêché d’atteindre les plus hauts sommets.
À l’été 1940, Leclerc avait conduit la 5e Brigade d’infanterie de la 2e Division canadienne avec le grade de brigadier général. Il en resta le comandant pendant toute la période des menaces d’invasion du sol britannique par les Allemands, qui suivit la chute de Dunkerque.
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