Sébastien Vincent, fondateur et coéditeur du site Le Québec et les guerres mondiales, offre quelques réflexions et remerciements dans la foulée du troisième anniversaire de ce site.
Tempus, la collection de poche des Éditions Perrin, est rapidement devenue un incontournable avec déjà plus de 230 titres de qualité publiés depuis cinq ans. Les passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale trouveront leur compte avec trois de ses plus récents ouvrages.
"En octobre 1941, le major Élisabeth Smellie, membre du corps médical de l’armée active, vint expliquer à Montréal qu’elle s’était vue confier la tâche d’organiser une « unité féminine d’élite » au sein de l’armée canadienne." Un texte de Pierre Vennat.
La visite de Charles de Gaulle à Québec et Montréal, en juillet 1944, demeure beaucoup moins connue que celle de 1967. Au terme de son premier passage en sol québécois, le général français aura passé moins de cinq heures à Québec et Montréal, prononçant néanmoins cinq discours devant des milliers de personnes venues l’acclamer.
Tenter d’écrire l’histoire des commandos canadiens est loin d’être simple. Car non seulement on ne s’entend pas sur quel groupe répond ou ne répond pas à la définition généralement admise du mot "commando", mais plusieurs de ceux qui y répondent ont servi au sein d’organismes ou de détachements internationaux ou étrangers.
"Cinq jours ont passé depuis que le Navire SS Ranchi a quitté Liverpool. Que d’événements se sont produits depuis mon départ. Avec tristesse et déchirement, j’ai quitté Marie restée à Londres le 29 avril 1945 afin de revenir au Canada." Par Gilbert Boulanger, DFC.
Les dix héros de l’ombre dont nous avons dressé le portrait dans nos chroniques précédentes ne sont pas les seuls agents secrets canadiens-français à s’être illustrés derrière les lignes. D’autres méritent qu’on se souvienne d’eux.
"Le 5 novembre 1942, Yvon Robert revêtait son uniforme des Fusiliers Mont-Royal pour la première fois, afin d’accueillir à Montréal l’ancien et toujours fort populaire champion du monde à la boxe Jack Dempsey, lui-même lieutenant dans la Garde côtière américaine." Un texte de Pierre Vennat.
La petite histoire a failli oublier le nom du premier militaire canadien-français mort dans l’invasion de la Normandie le 6 juin 1944. Il s’agit du lieutenant parachutiste Philippe Rousseau, de Montmagny, membre du 1er régiment de parachutistes canadiens.
Enrôlé volontairement en septembre 1941, Germain Nault est envoyé en Angleterre après un entrainement des plus exigeants au camp de Valcartier, près de Québec. Après le tristement célèbre Débarquement de Normandie, il prend part aux différentes campagnes alliées, en support au Régiment de la Chaudière.
"Quelques officiers canadiens-français, membres du SOE, ont servi en Asie derrière les lignes japonaises, après avoir fait de même en Europe. L’un d’eux, le capitaine Jean-Paul Archambault, y a même laissé la vie." Par Pierre Vennat.
"Cher grand-papa, Je t’écris cette lettre pour te donner des nouvelles de la Normandie." Lettre de Dominic Perreault à son grand-père Louis-Philippe Leblanc, private E-6218, compagnie “C” du régiment de la Chaudière.
Torturé par les Allemands pendant sept mois, le major Gustave Biéler avait tellement émerveillé les Allemands par son courage que lorsqu’ils le fusillèrent, en septembre 1944, les SS lui rendirent les derniers honneurs.
"À ce grand vacarme, à cette destruction massive, mon père a participé une trentaine de fois. À bord de son Halifax, il était pilote et conduisait son équipage au-dessus de la cible." Un témoignage de Danielle Brassard
C’était en mai 1945 - fort probablement le 8, jour de la cessation des hostilités en Europe - que deux hommes, inconnus l’un de l’autre mais ayant des racines anciennes ancrées dans la même région de France, se sont rencontrés quelque part en Allemagne du Nord.
"Mais les familles des victimes, elles, ne peuvent s’empêcher de penser que ce gâchis n’était pas nécessaire. Qu’elles auraient voulu connaître, aimer, ces pères, ces fils, ces amis dans la fleur de l’âge qui ont vu leur vie fauchée brusquement en ce 19 août 1942." Un éditorial de Pierre Vennat.