Il y a 74 ans, des membres du Royal Rifles of Canada, un régiment militaire basé à Québec, étaient sur le point d'être capturés par l'armée japonaise à l'occasion de la bataille de Hong Kong, un chapitre méconnu de la Deuxième Guerre mondiale.
Les épaves de trois navires coulés par un sous-marin allemand en 1942 viennent d'être retrouvées au large de Gaspé. Cette découverte rappelle bien des souvenirs à Fabien Sinnett, témoin de la bataille du Saint-Laurent, un épisode encore méconnu de la Seconde Guerre mondiale.
Du haut de ses 18 ans, Lorenzo Tremblay s'enrôle sans se douter qu'il allait, trois ans plus tard, survivre à l'une des plus grandes batailles de l'histoire en débarquant, comme 14 000 autres Canadiens, en Normandie. À 93 ans, le vétéran se souvient du «jour J» comme si c'était hier. Selon Le Soleil.
Le Lieutenant-colonel Henri Desrosiers, qui commandait alors le 163e Bataillon outre-mer faisait savoir qu’il y avait un Canadien français en train de se faire toute une réputation au sein du Royal Flying Corps. Il s’agissait du Capitaine L. E. Boyer, autrefois officier au sein du 163e Bataillon.
Le 5 juillet 1917, La Presse interviewait le lieutenant aviateur Paul Gadbois, du Service d’aviation de la Marine britannique, tout comme le lieutenant (et futur capitaine de groupe) Marcel Dubuc, frère du lieutenant-colonel Arthur Dubuc du 22e Bataillon canadien-français.
Le monde a marqué jeudi par une cérémonie à Hiroshima le 70e anniversaire du premier bombardement nucléaire de l'histoire, qui conduisit à la capitulation du Japon et à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Ancien commandant de peloton des Fusiliers Mont-Royal, le lieutenant H. E. Paquin s’était joint au 22e Bataillon canadien-français lors du début de la Première Guerre mondiale puis avait rejoint les premières escadrilles aériennes au-dessus du front. Au début de juillet 1916, on apprenait qu'il avait abattu deux aéroplanes ennemis au-dessus des lignes.
Qui aurait cru que le fondateur de CKAC en 1932 avait été auparavant pilote de guerre, technicien en télégraphie sans fil, éditorialiste au Montreal Herald et avait traversé l’Atlantique à bord du dirigeable R-100?
Le Chicoutimien Adrien Boivin, du haut de ses 92 ans, a vécu l’enfer nazi. Invité régulièrement dans les institutions d’enseignement aux quatre coins de la région, le militaire de carrière raconte avec la précision d’une horloge son «film» de la guerre, celui qu’il a vécu en direct.
L’histoire l’a oublié, mais le premier aviateur québécois à offrir ses services au Ministère de la Milice était un Canadien français, Jean-Marie Landry, de Québec.
Des activités commémoratives ont eu lieu dimanche, dans plusieurs villes canadiennes, dont Ottawa et Montréal, afin de souligner le 70e anniversaire de la bataille de l’Atlantique, qui a duré de septembre 1939 à mai 1945.
Il y a plus de 15 ans, Honoré Gagné, un ancien membre de la Marine marchande durant la Seconde Guerre mondiale, me faisait parvenir un texte qu’il avait rédigé au sujet d’un traître qui avait servi sur le même bateau que lui durant le conflit.
Profitant de l’ouverture des archives après la chute de l’URSS en 1991, des historiens anglo-saxons, allemands et russes ont pu se pencher plus objectivement sur ce conflit impitoyable. Qu’en est-il des historiens francophones?
L'année 1945 en est une importante dans l’histoire militaire canadienne. C’est en effet un général canadien, le Lieutenant-général Charles Foulkes, qui le 5 mai 1945, accepta la reddition des armées allemandes en Hollande, que l’armée canadienne avait libérée presque à elle seule.
Dans la foulée de notre grand dossier consacré au parcours du soldat Évariste Lagacé, et à l'approche du 70e anniversaire de la fin de la campagne d'Italie, Sébastien Vincent propose un bilan de cette campagne oubliée, de même que quelques sources utiles pour aller plus loin.